dimanche 29 septembre 2013

L'intergénérationnel au Collège de Philosophie


Prochaine séance du Collège de Philosophie

Prochaine et première séance du Collège de philosophie

Samedi 5 octobre 2013, Amphi Michelet (14h-17h).

Comment penser la justice entre les générations ?

avec Jean-Cassien BILLIER

Voir cet article http://cippa.paris-sorbonne.fr/?page_id=1718


Entrée libre dans la limite des places disponibles. 

jeudi 19 septembre 2013

Calendrier des séances de séminaires

 Voici le calendrier des séances des deux séminaires de cette année : 

Master 1 — Comment gouverner ? La question de l'art politique en démocratie

Master 2 — Ethique et philosophie politique de la famille (II)

La participation au séminaire est possible sur demande (phtavoillot@gmail.fr).


Semestre 1 (Maison de la recherche « Rue Serpente », salle 421, vendredi 13h-15h pour le Master 2 
& Sorbonne, salle E 568 de 12h30 à 14h30 pour le Master 1)

Vendredi 27 septembre 2013 – M1
Vendredi 4 octobre – M2
Vendredi 11 octobre – M1
Vendredi 18 octobre – M2
Vendredi 25 octobre – M1/M2 Méthodologie
Vendredi 1er novembre (Toussaint)
Vendredi 8 novembre – M1
Date à fixer – M2 (direction de mémoire)
Vendredi 15 novembre – M2
Vendredi 22 novembre – M1
Vendredi 29 novembre – M2
Vendredi 6 décembre (pas de séminaire)
Vendredi 13 décembre – M1
Vendredi 20 décembre – M2
Vacances Noël
Vendredi 10 janvier 2014 – M1
Date à fixer (janvier)– M2 (direction de mémoire)

NB : Pour le Master 1 — Cycle de conférences en novembre et décembre
(Lavis, Védrine, Guaino, Gueniffey).

Semestre 2 (Sorbonne, Amphi Champollion, jeudi 14h-16h)
Jeudi 6 février 2014 – M1
Jeudi  13 février – M2
Jeudi 20 février – M1
Date à fixer (février/mars)– M2 (direction de mémoire)
Jeudi 27 février (vacances de février)
Jeudi 6 mars – M2
Jeudi 13 mars – M1
Jeudi 20 mars – M2
Jeudi 27 mars – M1
Jeudi 3 avril – M2
Jeudi 10 avril – M1
Jeudi 17 avril (vacances de printemps)
Jeudi 24 avril – M2
Jeudi 1er mai (férié)
Jeudi 8 mai (férié)
Jeudi 15 mai – M1

 MASTER I- COMMENT GOUVERNER ? LA QUESTION DE L’ART POLITIQUE EN DEMOCRATIE.


La démocratie depuis son origine est confrontée à l’objection de son impuissance. Inapte à produire de l’ordre, incapable de suivre un cap, aveugle dans la détermination de son propre intérêt, le « gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple » (selon la formule consacrée) serait voué à la démagogie et au chaos. Cette critique ancienne, régulièrement opposée au régime démocratique a pris une nouvelle dimension à l’âge de la mondialisation. Face à la globalisation des défis — financiers, environnementaux, techno-scientifiques, géopolitiques — ; face aussi aux difficultés des sociétés à penser leur unité confrontées qu’elles sont à leur propre complexité et conscientes comme jamais de leur diversité, l’ancienne critique retrouve toute son actualité. Sans mettre en question l’idéal lui-même — la démocratie demeure quasi universellement le régime incontestable dans son principe —, elle ne cesse d’être remise en question dans ses applications concrètes toujours décevantes.  Le séminaire s’interrogera sur les contraintes particulières qui pèsent sur l’art politique à l’âge démocratique. La mondialisation, la médiatisation, le triomphe de l’esprit critique, la complexification de la réalité politique fruit paradoxal d’une meilleure connaissance du tissu socio-économique, la temporalité électorale … autant d’éléments qui contraignent la délibération et la décision politiques jusqu’à risquer d’en étouffer la possibilité. Après cette tentative d’inventaire, et une mise en perspective historique de l’antique question de « l’art politique », le travail collectif de recherche s’attachera à explorer les antidotes possibles de cette (éventuelle) « nouvelle impuissance démocratique ».
Un plan des séances et une bibliographie seront remis en début d’année. Ce séminaire exige une participation active et assidue des étudiants inscrits. La répartition des tâches et la constitution des groupes de travail se feront lors de la première séance de chaque semestre.


MASTER II- ETHIQUE ET PHILOSOPHIE POLITIQUE DE LA FAMILLE

                  Individualisation de l’enfant (devenu roi, voire tyran !), autonomisation de la femme, destitution du pater familias, fragilisation des couples, élargissement du mariage, complexification des liens, bouleversement des règles de la procréation, … ce ne sont là que quelques-unes des mutations qui ont touché la famille contemporaine. Quelles sont les conséquences sur « le fait universel de la famille » (Lévi-Strauss) ? Comment analyser et interpréter ces métamorphoses ? Faut-il y voir une véritable mutation anthropologique, qu’elle s’exprime en terme de dépassement ou d’achèvement de la famille ? Faut-il y voir une plus modeste, mais peut-être aussi plus complexe « reconfiguration » des liens familiaux ? Après avoir exploré les grands scénarios contemporains d’interprétation des transformations de la famille (année 2012-2013), le séminaire entend cette année réfléchir sur les conditions d’une philosophie éthique et politique de la famille selon quatre axes principaux : 1) Peut-on envisager une systématisation des théories de la famille qui ont connu, à la faveur du développement des sciences humaines, un développement sans précédent ? ; 2) Comment examiner de manière globale les métamorphoses contemporaines des liens familiaux  qui, plus que le groupe familial lui-même (désormais éclaté), semblent constituer le fait familial contemporain par excellence ? 3) ; Quelles conséquences cette transformation de l’« entité » famille en un « tissu de liens » peut-elle avoir sur la conception même des politiques familiales ? ; 4) Quelle place ces liens familiaux occupent-ils dans l’économie laïque du sens de l’existence ?
Un plan des séances et une bibliographie seront remis en début d’année. Ce séminaire exigera une participation active et assidue des étudiants inscrits. La répartition des tâches et la constitution des groupes de recherche se feront lors de la première séance de chaque semestre.




Pourquoi fait-on des enfants ?

 Chronique LCP du 23/01/2024 Bonsoir Pierre Henri Tavoillot, le nombre annuel de naissance en France est passé sous la barre des 700 000 en ...